Auteur:Mathieu Dombre
Date de publication:2011
Editions: Praelego
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* L'idée de suicide commence à me séduire. Sans avenir, tout devient simple, je vide la bouteille de vodka de Mickey et je me passe la corde autour du cou. Ma vie défile devant mes yeux. Elle été bien remplie. Je suis seul, ni femme, ni enfant. Tout à coup l'entourage qui m'aime déboule dans mon esprit. Je ne peux pas leur faire ça. Ils ont besoin de moi comme j'ai besoin d'eux. *
Survivant du cancer et du sang contaminé, il gravira tous les échelons dans l’informatique pour devenir ingénieur concepteur d’un système de pilotage de flux, certifié par Microsoft, vendu sous licence à de prestigieuses sociétés. Une suite d’évènements tragiques lui fera perdre tout. Piratage de son logiciel par les multinationales, un second divorce, la mort de son frère emporté par le Sida, auteur connu de BD en collaboration avec Jodorowsky, puis celle de sa mère traductrice de Proust en finnois vont retirer tout sens à sa vie. Aujourd’hui, l’exercice de sa longue pratique des arts divinatoires lui donne une nouvelle raison de vivre.
Autodidacte devenu ingénieur concepteur d’un système informatique convoité, il se retrouve un beau matin Rmiste et Sdf durant la crise économique et financière de 2008. Médium et astrologue, il va tenter de décrypter sa descente aux enfers pour l’enrayer, en reliant passé et présent, afin de trouver une issue de secours. L’alcool lui permet de tenir, mais il ne sait pas qu’il a mis un pied dans un engrenage fatal.
Son combat au quotidien pour récupérer son honneur sera sa raison de vivre. Piraté, abandonné, il trouve des ressources pour que la lumière devienne son flambeau. Passionné par la vie il rencontre l’amour sur sa route qui l’aidera à trouver la résurrection dans la rédemption.
Père bourreau, cancer, situation familiale précaire, perte d’emploi, décès de son frère, puis de sa mère, alcoolisme… Les événements tragiques semblent ne jamais s’arrêter pour Mathieu Dombre. Dans D'ombre et de Lumière, sa biographie, il partage son histoire avec les lecteurs, sans gêne, sans tabou.
Son récit commence en juin 2009, lors de son quatrième jour de sevrage. De là, on assiste à de nombreux retours en arrière, tout d’abord après sa séparation de Michèle avant les fêtes de Noël de l’année précédente, puis de plus en plus loin, jusque dans son enfance. Devenu SDF, Mathieu dort chez qui veut bien l’accueillir et gagne de l’argent comme il le peut. Ce mode de vie le mène à beaucoup voyager à l’intérieur de la France, ce qui a pour effet de ramener de nombreux souvenirs à sa mémoire. Ces derniers s’enchaînent de manière naturelle et fluide, bien qu’il soit parfois quelque peu difficile de les situer les uns par rapport aux autres. Ils nous font petit à petit découvrir son histoire et comprendre l’enchaînement d’événements qui a provoqué sa descente aux enfers.
On a l’impression que le sort s’acharne contre l’auteur et ses proches. Toutefois, à chaque nouveau malheur, il se relève et reprend sa route… jusqu’au prochain malheur. Dans ce milieu où tout le monde semble peiner à survire à la crise, on remarque toutefois l’importance des relations et de l’entraide. L’auteur connaît un grand nombre de personnes – dont la plupart sont également dans une situation précaire – et il obtient toujours de l’aide lorsqu’il en a besoin, que ce soit pour trouver un toit pendant quelques temps, emprunter un peu d’argent ou simplement pour ne pas être seul. A son tour, il apporte un peu de bonheur quand il en a l’occasion et qu’il rencontre plus malheureux que lui. Ces rencontres avec différents personnages égayent le roman de petites scènes touchantes et plus légères.
L’alcool, ou plutôt la bête, pour reprendre les termes de l’auteur, est omniprésent. La quantité consommée augmente au fil des pages, alors que sa qualité diminue en même temps que l’argent disponible. Mathieu a toutefois conscience de son problème et s’efforce de s’en sortir. Il sait que la solution à un seul de ses problèmes – que ce soit l’argent, le travail ou l’amour – l’aidera à résoudre les autres.
Les passages concernant ses activités professionnelles sont parfois difficiles à comprendre pour quiconque ne possède pas de solides connaissances en informatique. L’auteur sait de quoi il parle et cela se voit. Ce n’est pourtant pas toujours le cas du lecteur, qui doit s’accrocher pour se représenter les différentes étapes qui ont marqué la carrière de Mathieu Dombre, ainsi que les problèmes légaux qui ont suivi le piratage du logiciel qu’il avait mis en place.
La même critique s’applique aux passages traitant d’astrologie. C’est un sujet plutôt inhabituel, qui devrait donc attirer l’attention des lecteurs, mais ils nous laissent sur notre faim, car nous ne comprenons pas vraiment où l’auteur veut en venir. Quelle est la différence entre un astrologue, un tarologue, un numérologue et un médium ? Quels est le rôle des planètes dans ce domaine ? Et celui des signes astrologiques ? Autant de questions qui auraient pu être développées, mais qui malheureusement restent sans réponse.
Dans de nombreux passages, intercalés entre le récit en lui-même, l’astrologie et l’informatique, l’auteur se penche sur des considérations philosophiques et sociales très intéressantes. Ainsi, nous avons un petit aperçu de sont point de vue sur différents sujets, tels que l’évolution de la société, l’euthanasie, les problèmes de logement et le fonctionnement du monde de la finance. Exposé de manière simple, son avis donne de la profondeur à l‘histoire et nous aide à la situer dans notre société actuelle.
Du point de vue du contenu, D'ombre et de Lumière est donc très intéressant. Du point de vue du style toutefois, il y a de nombreux problèmes. Le ton familier et les tournures quelque peu orales utilisées par l’auteur ne dérangent pas le lecteur, car ils donnent l’impression que l’auteur s’adresse directement à nous, sans qu’une distance ne soit créée par un vocabulaire trop recherché. Toutefois, la présence de nombreuses fautes de français, d’orthographe et de frappe entravent la compréhension. De plus, la ponctuation n’est pas adéquate et certaines phrases sont difficiles – voire impossible – à comprendre. Ces défauts nuisent clairement l’effet qui devrait se dégager d’un tel roman.
Cette autobiographie mérite donc, à mon avis, d’être retravaillée. On ne peut pas nier que l’auteur a une histoire extrêmement intéressante à partager, mais pour qu’elle soit appréciée à sa juste valeur, il faut absolument que les différents types de fautes soient éliminés. De plus, du point de vue de l’organisation et des détails, certains passages mériteraient d’être améliorés. Malgré ces importants défauts, l’histoire en elle-même est touchante et émouvante, et mérite d’être connue.
Je remercie le forum A&M et l’auteur, qui m’ont permis de découvrir ce roman, pour leur confiance.
Son récit commence en juin 2009, lors de son quatrième jour de sevrage. De là, on assiste à de nombreux retours en arrière, tout d’abord après sa séparation de Michèle avant les fêtes de Noël de l’année précédente, puis de plus en plus loin, jusque dans son enfance. Devenu SDF, Mathieu dort chez qui veut bien l’accueillir et gagne de l’argent comme il le peut. Ce mode de vie le mène à beaucoup voyager à l’intérieur de la France, ce qui a pour effet de ramener de nombreux souvenirs à sa mémoire. Ces derniers s’enchaînent de manière naturelle et fluide, bien qu’il soit parfois quelque peu difficile de les situer les uns par rapport aux autres. Ils nous font petit à petit découvrir son histoire et comprendre l’enchaînement d’événements qui a provoqué sa descente aux enfers.
On a l’impression que le sort s’acharne contre l’auteur et ses proches. Toutefois, à chaque nouveau malheur, il se relève et reprend sa route… jusqu’au prochain malheur. Dans ce milieu où tout le monde semble peiner à survire à la crise, on remarque toutefois l’importance des relations et de l’entraide. L’auteur connaît un grand nombre de personnes – dont la plupart sont également dans une situation précaire – et il obtient toujours de l’aide lorsqu’il en a besoin, que ce soit pour trouver un toit pendant quelques temps, emprunter un peu d’argent ou simplement pour ne pas être seul. A son tour, il apporte un peu de bonheur quand il en a l’occasion et qu’il rencontre plus malheureux que lui. Ces rencontres avec différents personnages égayent le roman de petites scènes touchantes et plus légères.
L’alcool, ou plutôt la bête, pour reprendre les termes de l’auteur, est omniprésent. La quantité consommée augmente au fil des pages, alors que sa qualité diminue en même temps que l’argent disponible. Mathieu a toutefois conscience de son problème et s’efforce de s’en sortir. Il sait que la solution à un seul de ses problèmes – que ce soit l’argent, le travail ou l’amour – l’aidera à résoudre les autres.
Les passages concernant ses activités professionnelles sont parfois difficiles à comprendre pour quiconque ne possède pas de solides connaissances en informatique. L’auteur sait de quoi il parle et cela se voit. Ce n’est pourtant pas toujours le cas du lecteur, qui doit s’accrocher pour se représenter les différentes étapes qui ont marqué la carrière de Mathieu Dombre, ainsi que les problèmes légaux qui ont suivi le piratage du logiciel qu’il avait mis en place.
La même critique s’applique aux passages traitant d’astrologie. C’est un sujet plutôt inhabituel, qui devrait donc attirer l’attention des lecteurs, mais ils nous laissent sur notre faim, car nous ne comprenons pas vraiment où l’auteur veut en venir. Quelle est la différence entre un astrologue, un tarologue, un numérologue et un médium ? Quels est le rôle des planètes dans ce domaine ? Et celui des signes astrologiques ? Autant de questions qui auraient pu être développées, mais qui malheureusement restent sans réponse.
Dans de nombreux passages, intercalés entre le récit en lui-même, l’astrologie et l’informatique, l’auteur se penche sur des considérations philosophiques et sociales très intéressantes. Ainsi, nous avons un petit aperçu de sont point de vue sur différents sujets, tels que l’évolution de la société, l’euthanasie, les problèmes de logement et le fonctionnement du monde de la finance. Exposé de manière simple, son avis donne de la profondeur à l‘histoire et nous aide à la situer dans notre société actuelle.
Du point de vue du contenu, D'ombre et de Lumière est donc très intéressant. Du point de vue du style toutefois, il y a de nombreux problèmes. Le ton familier et les tournures quelque peu orales utilisées par l’auteur ne dérangent pas le lecteur, car ils donnent l’impression que l’auteur s’adresse directement à nous, sans qu’une distance ne soit créée par un vocabulaire trop recherché. Toutefois, la présence de nombreuses fautes de français, d’orthographe et de frappe entravent la compréhension. De plus, la ponctuation n’est pas adéquate et certaines phrases sont difficiles – voire impossible – à comprendre. Ces défauts nuisent clairement l’effet qui devrait se dégager d’un tel roman.
Cette autobiographie mérite donc, à mon avis, d’être retravaillée. On ne peut pas nier que l’auteur a une histoire extrêmement intéressante à partager, mais pour qu’elle soit appréciée à sa juste valeur, il faut absolument que les différents types de fautes soient éliminés. De plus, du point de vue de l’organisation et des détails, certains passages mériteraient d’être améliorés. Malgré ces importants défauts, l’histoire en elle-même est touchante et émouvante, et mérite d’être connue.
Je remercie le forum A&M et l’auteur, qui m’ont permis de découvrir ce roman, pour leur confiance.
Un grand merci à l'auteur pour sa confiance
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