Auteur : Natacha Catel
Date de publication : 2012
Editions : Éditions Persée
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* Au commencement, au grand commencement, il n'y avait rien. Pas une brique n'avait été posée sur ces plaines. Jusqu'au jour où Altima la reine de la Contrée des âges, la Terre, et Shetlem seigneur de Terranova d'unirent pour former des descendants qui régneraient sur les deux mondes. De leur union naquirent Pélos, Yora, Bérétot et Iranie. *
L'arrivée d'un être diabolique déclenche de véritables hostilités. Unis par le lien invisible d'une origine commune, les adolescents doivent livrer un combat où l'esprit d'équipe est synonyme de survie...
C’est la quatrième de couverture qui m’a attirée, sa promesse d’un univers mystérieux et extraordinaire. L’envie de relire un peu de fantasy pour changer de mes dernières lectures, aussi. Tout commence pourtant dans un monde parfaitement normal, où l’on découvre la vie de Naya, adolescente de seize ans, et de ses amis. Très vite, on accompagne l’héroïne dans un endroit étrange : la colonie d’Astrelof. Là, avec ses nouveaux amis, elle cherchera à éclaircir les mystères qui entourent ce lieu et à se protéger de la force maléfique qui les menace.
Je dois avouer qu’il m’est plutôt difficile de donner mon avis sur ce roman. En effet, un grand nombre de petits détails m’ont gênée au fil des pages. Pourtant, globalement, je ressors de ma lecture avec un sentiment plutôt positif et j’ai bien l’intention de lire la suite quand elle sera publiée. Je remercie donc le forum A&M pour l’organisation de ce tour et les Éditions Persée pour leur confiance.
Naya, la colonie d’Astrelof est un roman jeunesse qui n’invente rien. Des adolescents en apparence normaux qui appartiennent à un autre monde. J’ai pourtant trouvé l’idée de départ assez originale ; situer la colonie de vacances dans une sorte d’ « entre deux mondes » m’a séduite d’emblée. En revanche, ce qui m’a moins convaincue, c’est la vitesse à laquelle tout devient étrange ; j’aurais préféré un passage un peu plus en douceur de notre monde réel à celui d’Astrelof. Je suis du même avis en ce qui concerne le caractère et les agissements des adolescents : trop insouciants, trop superficiels, trop stéréotypés… On peut en grande partie prévoir ce qui va survenir, que ce soit ou au niveau de l’action ou au niveau psychologique. Leurs caractères mériteraient d’être affinés pour donner de la profondeur à l’histoire et le développement de leurs relations gagneraient à être moins prévisibles.
Quant à l’action elle-même, elle m’a beaucoup plu, même si je trouvais sa consistance assez irrégulière : parfois, tout semble presque arrêté alors qu’à d’autres moments, tout se déroule si vite qu’on a à peine le temps de se rendre compte de ce qui se passe avant que cela ne se termine. L’équilibre est donc un peu perturbant, mais les petits aperçus ponctuels que nous avons du monde mystérieux sont prometteurs et nous permettent d’avancer rapidement.
A propos de ce monde, justement, je voulais tout d’abord commencer ma chronique en disant ma déception de ne jamais réellement le découvrir. Puis, en y réfléchissant bien, j’ai changé d’avis parce que je pense que c’est, en fait, une des forces de ce roman. En effet, comment nous donner plus envie de lire la suite qu’en nous promettant un voyage dans cet univers ? Un premier tome est toujours une introduction à la suite de la saga, mais on y découvre normalement l’univers dans lequel évolueront les protagonistes par la suite. Ici, ce n’est exactement le cas. Bien que l’on apprenne quelques éléments qui seront sans aucun doute capitaux pour la suite et que l’on rencontre des personnages apparemment centraux, on n’a qu’une quantité limitée d’informations sur ce monde magique, les créatures qui le peuplent et la mission des protagonistes. Tout n’est que suggéré et nous laisse imaginer une suite complètement ouverte, qui nous réservera sans doute bien des surprises.
L’élément qui m’a le plus dérangée dans ma lecture est probablement le style de l’écriture. S’il est simple et agréable au premier abord – et bien adapté au roman jeunesse – la présence de plusieurs erreurs syntaxiques et de tournures et expressions peu naturelles ou idiomatiques m’a freinée dans mon enthousiasme. J’ai trouvé cela vraiment dommage car, de manière générale, le tout s’enchaîne plutôt bien et se lit de manière fluide.
Pour finir sur une note positive, j’admettrai avoir un faible pour le personnage de Naya, même si j’espère que l’auteur s’attardera un peu plus sur sa psychologie dans les prochains tomes. Sa manière de mener le groupe est impressionnante et je me réjouis de découvrir son histoire et ses liens avec ce monde étrange. Les premières pages, durant lesquelles elle rencontre ses amis de longue date, sont également très touchantes. Avec un peu de chance, on assistera à une autre de leur rencontre par la suite, même si la vie de la jeune fille est désormais bien différente.
Partenariat avec les Éditions Persée
Un grand à la maison d'édition pour sa confiance
Je dois avouer qu’il m’est plutôt difficile de donner mon avis sur ce roman. En effet, un grand nombre de petits détails m’ont gênée au fil des pages. Pourtant, globalement, je ressors de ma lecture avec un sentiment plutôt positif et j’ai bien l’intention de lire la suite quand elle sera publiée. Je remercie donc le forum A&M pour l’organisation de ce tour et les Éditions Persée pour leur confiance.
Naya, la colonie d’Astrelof est un roman jeunesse qui n’invente rien. Des adolescents en apparence normaux qui appartiennent à un autre monde. J’ai pourtant trouvé l’idée de départ assez originale ; situer la colonie de vacances dans une sorte d’ « entre deux mondes » m’a séduite d’emblée. En revanche, ce qui m’a moins convaincue, c’est la vitesse à laquelle tout devient étrange ; j’aurais préféré un passage un peu plus en douceur de notre monde réel à celui d’Astrelof. Je suis du même avis en ce qui concerne le caractère et les agissements des adolescents : trop insouciants, trop superficiels, trop stéréotypés… On peut en grande partie prévoir ce qui va survenir, que ce soit ou au niveau de l’action ou au niveau psychologique. Leurs caractères mériteraient d’être affinés pour donner de la profondeur à l’histoire et le développement de leurs relations gagneraient à être moins prévisibles.
Quant à l’action elle-même, elle m’a beaucoup plu, même si je trouvais sa consistance assez irrégulière : parfois, tout semble presque arrêté alors qu’à d’autres moments, tout se déroule si vite qu’on a à peine le temps de se rendre compte de ce qui se passe avant que cela ne se termine. L’équilibre est donc un peu perturbant, mais les petits aperçus ponctuels que nous avons du monde mystérieux sont prometteurs et nous permettent d’avancer rapidement.
A propos de ce monde, justement, je voulais tout d’abord commencer ma chronique en disant ma déception de ne jamais réellement le découvrir. Puis, en y réfléchissant bien, j’ai changé d’avis parce que je pense que c’est, en fait, une des forces de ce roman. En effet, comment nous donner plus envie de lire la suite qu’en nous promettant un voyage dans cet univers ? Un premier tome est toujours une introduction à la suite de la saga, mais on y découvre normalement l’univers dans lequel évolueront les protagonistes par la suite. Ici, ce n’est exactement le cas. Bien que l’on apprenne quelques éléments qui seront sans aucun doute capitaux pour la suite et que l’on rencontre des personnages apparemment centraux, on n’a qu’une quantité limitée d’informations sur ce monde magique, les créatures qui le peuplent et la mission des protagonistes. Tout n’est que suggéré et nous laisse imaginer une suite complètement ouverte, qui nous réservera sans doute bien des surprises.
L’élément qui m’a le plus dérangée dans ma lecture est probablement le style de l’écriture. S’il est simple et agréable au premier abord – et bien adapté au roman jeunesse – la présence de plusieurs erreurs syntaxiques et de tournures et expressions peu naturelles ou idiomatiques m’a freinée dans mon enthousiasme. J’ai trouvé cela vraiment dommage car, de manière générale, le tout s’enchaîne plutôt bien et se lit de manière fluide.
Pour finir sur une note positive, j’admettrai avoir un faible pour le personnage de Naya, même si j’espère que l’auteur s’attardera un peu plus sur sa psychologie dans les prochains tomes. Sa manière de mener le groupe est impressionnante et je me réjouis de découvrir son histoire et ses liens avec ce monde étrange. Les premières pages, durant lesquelles elle rencontre ses amis de longue date, sont également très touchantes. Avec un peu de chance, on assistera à une autre de leur rencontre par la suite, même si la vie de la jeune fille est désormais bien différente.
Partenariat avec les Éditions Persée
Un grand à la maison d'édition pour sa confiance